Kascade n'est pas né d'un plan stratégique, ni d'une analyse d'opportunité. Il est né d'un échec — ou plus précisément, d'un moment de sidération professionnelle.
Tout a commencé par un blocage.
2021. Nous sommes en mission chez un client pour implémenter un ERP complexe. Une entreprise de 200 collaborateurs, des enjeux majeurs, un budget conséquent. Sur le papier, tout était réuni pour réussir.
Mais trois semaines après le lancement, le constat était implacable : le projet n'avançait pas. Pas par manque de compétences ou de motivation, mais par absence totale de structure projet.
Les demandes arrivaient en vrac, sans priorisation. Les équipes ne savaient pas par où commencer. Les réunions se multipliaient sans déboucher sur des actions concrètes. Nous étions face à un paradoxe : une organisation mature techniquement, mais complètement démunie face à la gestion de projet.
Nous avons testé les outils classiques et chacun apportait sa complexité sans résoudre le problème de fond. Il manquait quelque chose de fondamental : un langage commun pour transformer l'intention en action.
Ce blocage sur ce projet ERP a été le déclic. Nous avons compris qu'il ne suffisait pas d'avoir un bon outil de gestion de projet, il fallait repenser complètement l'approche. Kascade était né.
La première esquisse présentant notre vision de la notation effort/impact et des familles de flow.
Fabien
Cofondateur de Kascade
On a testé des dizaines d'outils qui avaient tous leurs qualités, mais aucun ne répondait à ce besoin fondamental : structurer la complexité sans la maquiller.
Trop simple
Ne permet pas de suivre les vraies dynamiques du projet
Trop lourd
Nécessite plus de formation que d'action
Promesse marketing
S'effondre dans l'usage quotidien
Et c'est là que l'idée a germé : ce dont on avait besoin n'était pas un outil parmi d'autres, mais un cadre hybride, capable d'articuler action, planification, discussion — le tout sans trahir l'agilité du terrain.
Ce qu'on voulait
Une interface qui sache parler à la fois au consultant, au freelance, au chef de projet et au client.
Un espace de travail où la forme ne prenne jamais le dessus sur le fond.
Ce qu'on a créé
C'est cette exigence qui a donné naissance à Kascade.
Un champ titre, un champ type, une description. Mais dès les premiers essais, quelque chose a changé dans notre manière de travailler.
Les tâches ont commencé à structurer des intentions. Elles sont devenues plus que des actions : elles sont devenues des flux.
Pas des "tickets"
Trop technique et impersonnel
Pas des "issues"
Trop négatif et problématique
Des "flows"
Action avec direction et but
Un flow, c'est quoi ?
Un flow, c'est une action avec une direction. Un point de départ et un point d'aboutissement. C'est une unité de travail orientée vers un livrable.
Ce changement lexical a entraîné un changement de posture. On ne remplissait plus un outil. On avançait dedans. La frontière entre planification et exécution a commencé à se dissoudre.
Et très rapidement, ce qui devait être un projet secondaire est devenu l'outil central de notre quotidien.
Pas besoin de mille outils. Pas besoin de middleware. Tout est là. Clair. Fonctionnel. Évident.
Utilisation personnelle
Nous avons même commencé à l'utiliser pour nos projets personnels, nos idées en veille, notre R&D.
Pas par militantisme, mais par réflexe : c'était devenu plus simple, plus propre, plus utile que n'importe quelle alternative.
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